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Clary Cambrésis : sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, un topo-guide avant l’été Publié le 29/05/2015 La Voix du Nord Redonner vie au Chemin de Compostelle dans le Cambrésis : une tâche à laquelle s’est attelé, entre autres, Régis Quennesson depuis qu’il a rallié Clary à Saint-Jacques, en 2007 avec, en toile de fond, une action humanitaire. Les coquilles ont germé tout au long des 140 km balisés. Le Cambrésis est traversé, chaque jour, par des pèlerins qui sont sur la route de Compostelle. « En ce moment, on en recense une dizaine pas jour rien qu’à l’office de tourisme de Cambrai », explique Régis Quennesson. Autant dire que le balisage, sur la portion allant de Mortagne-du Nord à Saint-Quentin, via Saint-Amand et le Cambrésis, et dans le prolongement de Tournai (B), « sur 140 km et en suivant le plus possible l’Escaut », revêt une importance primordiale pour celui qui dit « ne plus être le même » depuis son périple. Ce périple, « plus philosophique que religieux », lui a démontré qu’il est parfois difficile de suivre le chemin. C’est pourquoi, en 2008, il a créé l’association Saint-Jacques en Boulangrie (1), véritable outil au service de pèlerins. Et des touristes. « Il faut se mettre à leur service, les mettre dans un confort », mais également « montrer aux gens du coin que ce chemin passe chez eux ». C’est pourquoi il a proposé aux communes traversées par cette voie vers Compostelle de faire un marquage à l’aide de coquilles (2), l’emblème du chemin de Compostelle. « Elles ont été emballées et nous n’avons pas essuyé de refus ». Ce travail de fourmis est aujourd’hui terminé. Mais le travail de l’association ne s’arrête pas pour autant. « Nous devons faire des vérifications annuelles », précise Régis Quennesson. Cependant, ces « signes de ralliement pour les pèlerins » ne sont pas suffisants. C’est pourquoi Régis Quennesson, avec son association, a décidé de publier un topo-guide, qui sera préfacé par Monseigneur Garnier, les Amis de Saint-Jacques de Belgique et ceux de Paris. Topo-guide qui devrait être disponible avant l’été, dans les offices de tourisme du Cambrésis. « Cela correspond à une demande, principalement des pèlerins belges. Mais il servira également aux Canadiens, Chinois, Japonais… qui empruntent notre itinéraire entre Tournai et Saint-Quentin ». L’histoire se poursuit. Depuis plus de 1 200 ans… (1) Voir le site : Les Chemins de Compostelle Nord de France (2) Les coquilles sont fabriquées à Toulouse. Les communes les commandent et les installent selon les directives de l’association aux endroits névralgiques. On peut trouver des coquilles au sol, mais également des autocollants qui, dans tous les cas, affichent la direction à suivre.